Rencontre avec Tiago Rodrigues 07/04/2023

Organisée par Nathalie Macé et David Galli. 
Vendredi 7 avril 2023 – 2E08 – 10h12h
 
Thèmes de la rencontre:
 
1) la notion de « première fois » (premières expériences au Festival pour les étudiants ou premières expériences pour Tiago Rodrigues en tant qu’artiste déjà programmé au Festival ou en tant que nouveau directeur qui prépare son premier Festival avec l’édition 2023) 
2) la langue invitée (langue anglaise invitée dans le Festival 2023) ; l’ouverture des frontières, un Festival ouvert sur l’Europe et au delà
 
Je vous invite à regarder, sur le site du Festival (https://festival-avignon.com), la captation de la rencontre qui a eu lieu à la FabricA le 8 novembre 2022 (« Tiago Rodrigues : le futur projet du Festival d’Avignon ») ; il y explique notamment comment par le Festival il ambitionne de « transformer cette ville-théâtre en un « café lumineux pour l’Europe » où le monde se fête, débat et se questionne ».
 
 
 
 

Conseil ICTT 22/03/23

Le prochain conseil d’ICTT aura lieu le mercredi 22 mars. L’ordre du jour est le suivant:
  • Retour évaluation HCERES
  • Remboursements
  • Subventions
  • Budget
  • ICC
  • Villa Créative
  • Divers

23ème Rencontre chercheurs ICTT – Académie Aix-Marseille 07/03/23

10h-12h30
 
Charly Guibaud : Texte, scène, public : caractéristiques actuelles du théâtre pour enfants.
 
Bernard Urbani : Littérature francophone et arts : Labyrinthe des sentiments de Tahar Ben Jelloun
 
Nicolas Diassinous : Le « Drame de la pensée » : intériorisation dans le théâtre français du XIXe siècle
 
 
14h-16h
 
Jean-Claude Ternaux et Nathalie Mineur : Une scène d’histoire au XIXe siècle : La Mort d’Henri III de Louis Vitet
 
Nathalie Mineur : Agrippa d’Aubigné : auteur emblématique d’une époque instable et tourmentée

SEM « Photographie et enjeux politiques » 24/03/23

 Dans le cadre des séminaires de recherche du laboratoire ICTT, nous sommes heureux de recevoir Sergio Valenzuela Escobedo, artiste-chercheur, docteur en photographie.Il présentera une conférence intitulée :

 « Photographie et enjeux politiques : déconstruction des mythes coloniaux en Amérique du Sud »

 

le vendredi 24 mars 14h amphi 2E03

 Conférence en format hybride.

Lien de connexion :

https://bbb.univ-avignon.fr/b/amo-yga-aly

  Sergio Valenzuela Escobedo est né à Santiago du Chili en 1983. Il est photographe, artiste-chercheur et commissaire d’exposition. Il se forme en tant que chercheur-artiste à l’ENSP Arles, où il obtient un doctorat de recerche création en photographie.
Commissaire de Mapuche du collectif Ritual Inhabitual, au Musée de l’Homme à Paris ; Monsanto: A photographic investigation de Mathieu Asselin et Forêts géométriques, luttes en territoire Mapuche de Ritual Inhabitual aux Rencontres d’Arles. Il est aussi collaborateur de 1000words et cofondateur de doubledummy, plate-forme de réflexion critique autour de la photographie documentaire.

L’expression Toumayacha Alakana signifie « regarder la tête couverte d’un voile ».
Elle est à l’origine du travail en recherche-création de Sergio Valenzuela Escobedo. Que signifie le fait d’être regardé la tête couverte d’un voile ?
Les collections photographiques européennes montrant ces Amériques ancestrales témoignent du colonialisme et du contexte sociopolitique des pays concernés par rapport aux communautés « autochtones ». Ces dernières ont en partie perdu leur culture, leur autonomie économique et territoriale. Mais ces collections témoignent aussi d’une histoire inédite concernant l’utilisation de la technique, le rapport aux savoirs et aux croyances et le conditionnement de notre regard et de nos connaissances sur ces mêmes peuples.

Mänk’áčen (« le chasseur d’ombre » en langue Yahgan) est le dernier livre de Sergio Valenzuela Escobedo (Ed. Palais books, 2022) où il révise et déconstruit certains mythes coloniaux. Réalisé sous la forme d’un leporello long de près de 5 mètres, le livre regroupe plus d’une centaine d’images, issues de la recherche doctorale de l’artiste portant un regard inédit sur les conséquences spirituelles et politiques de l’arrivée de l’appareil photo en Amérique du Sud au XIXe siècle.

Suite à sa rencontre avec la chamane Rosa lors de l’exposition au Musée
de l’Homme, Sergio Valenzuela Escobedo raconte : « Avant même que j’ose l’interroger au sujet de l’interdiction de photographier une chamane, elle m’improvisa comme son photographe personnel en me tendant son portable pour réaliser son portrait en face du musée. Ce fut pour moi un renversement de tous mes préjugés et de l’axe de ma recherche. Une nouvelle perspective sur la décolonisation de la pensée, de la photographie et des musées venait de m’apparaître. »

(Source : Palais Books)