Publication: Minority Theatre on the Global Stage : Challenging Paradigms from the Margins

Madelena Gonzalez, Hélène Laplace-Claverie, Minority Theatre on the Global Stage : Challenging Paradigms from the Margins. Cambridge Scholars. 2012.

All over the world, in the most varied contexts, contemporary theatre is a rich source for increasing the visibility of communities generally perceived by others as minorities, or those who see themselves as such. Whether of a linguistic, ethnic, political, social, cultural or sexual nature, the claims of minorities enjoy a privileged medium in theatre. Perhaps it is because theatre itself is linked to the notions of centre and periphery, conformism and marginality, domination and subjugation, notions that minority theatre constantly examines by staging them, that it is so sensitive to the issues of troubled and conflicted identity and able to give them a universal resonance… Click here to read the full presentation minority-theatre-presentation and to download the cover minority-theatre-cover

Sur tous les continents, dans les contextes les plus variés, le théâtre contemporain est riche d’expériences qui cherchent à donner une visibilité à des communautés humaines que l’on perçoit (ou qui se perçoivent) comme minoritaires. Qu’elle soit de nature linguistique, ethnique, politique, sociale, culturelle ou sexuelle, la revendication minoritaire trouve dans les arts de la scène un medium privilégié. Peut-être parce qu’il a lui-même à voir avec les notions de centre et de périphérie, de conformisme et de marginalité, de domination et d’inféodation, notions qu’il ne cesse d’interroger ou de faire jouer, le théâtre sait se mettre à l’écoute du malaise identitaire, pour lui donner une résonance universelle. Cliquer pour visionner t la couverture du volume minority-theatre-cover, lire la présentation complète minority-theatre-presentation ou le chapitre d’introduction: Intro Minority Theatre.

Publication: La Movida, Au nom du père, des fils, et du Todo Vale

Magali Dumousseau Lesquer, La Movida, Au nom du père, des fils, et du Todo Vale, Editions Le Mot et le Reste, Collection Attitudes, 345 p., parution le 16 mai 2012.

movida« Cet ouvrage revient sur le phénomène socioculturel de la Movida qui s’est déroulé à Madrid après la mort du général Franco, synonyme d’un renouveauartistique frivole et apolitique nourri d’influences punk, glam et pop. Il propose une analyse des traits distinctifs de cette Movida née de la contre-culture, de sa quête identitaire et postmoderne et de sa production artistique qui reçoit le nom significatif de Todo Vale (Tout est bon). »

Publication de René Agostini

Théâtre poétique et / ou politique ?

René Agostini
Espaces Littéraires (L’Harmattan, 2011)

La question que pose le titre de ce volume est celle de la place du théâtre, ou de la poésie dramatique, dans ce qu’on appelle « société ». En cette époque où tout ce qui  se sur-nomme art et culture oscille comme un pendule entre l’institutionnel et la démonstration égoïque (les deux aspects pouvant être solidaires…), il est peut-être temps de se demander ce que peut faire le théâtre pour ranimer, ré-inventer, égayer le sens et de la poésie et de la politique -poésie non poéticienne et politique non politicienne… : la vocation du théâtre serait de dépasser la question formelle et de donner la réplique à la rhétorique dominante. Parler de théâtre poétique et politique, c’est en fait une lapalissade. Mais la Vérité et la Liberté constituent-elles encore l’essence de l’art -théâtral, entre autres? Et « l’art de gouverner » dont parle Platon est-il toujours d’actualité ? La poésie peut-elle être autre chose qu’exploit personnel destiné à plaire (et à une élite d’esthètes plus ou moins coupés de la vie) ? Et la politique peut-elle faire autre chose que servir les intérêts de manipulateurs occultés ? Ce volume pourra offrir une certaine diversité des angles d’attaque et pourra vous aider à voir (dans) les obscurités de notre temps. Il est conçu pour être simple catalyseur. Et la question reste : le théâtre en tant que « Service Public » (vaste programme de ce titre de Jean Vilar !) ne pourrait-il pas supplanter, voire même éclipser, les « scènes d’ivoire » (l’expression est de Dylan Thomas) et de ce qu’on appelle « art poétique » et de ce qu’on appelle « politique », et recréer, raviver, nourrir le Sens et la Conscience par excellence et de l’Art (théâtral, poétique ou autre -mais tout Art n’est-il pas d’essence poétique ?) et de la Politique : le lien entre les hommes, leur non-séparation essentielle.. Vaste programme également !…

Table des Matières :

Avant-propos et introduction de René Agostini
Extraits de Le théâtre, Service Public, de Jean Vilar
L’engagement des écrivains dans le théâtre poétique français du 20ème siècle, de Nathalie Macé
La faim, la poétique et la politique dans Le monte-plats de Harold Pinter, de Ann Luyat-Moore
Jean Vilar, un poète en politique, de Jacques Téphany
Mountain Language de Harold Pinter ou l’entêtant bruissement de la langue interdite, de René Agostini
Traduction de Mountain Language de Harold Pinter, par le collectif du séminaire de traduction théâtrale du M2 Traduction animé par René Agostini (en 2008-2009)
Annexe : Traduction de The day of the rabblement (1905) de James A. Joyce, par René Agostini