Conférence de Benoît Barut (docteur de l’Université Paris III-Sorbonne nouvelle) Jeudi 23 avril 2015 à 14h

Conférence de Benoît Barut (docteur de l’Université Paris III-Sorbonne nouvelle)
Jeudi 23 avril 2015 à 14h, salle 2E03 (conférence et discussion)
« Un espace tangentiel d’écriture pure » : les didascalies (XIXe-XXe siècles)

Fondamentalement, les didascalies forment un texte utile. Le bon déroulement de la lecture repose largement sur leur présence ainsi que sur leur justesse d’expression et de placement : tout dysfonctionnement didascalique, volontaire ou non, engage la réception de la pièce comme fiction et comme spectacle en puissance. Dramatiquement et théâtralement, les didascalies cherchent donc a priori à faciliter la prise en main du texte, son actualisation (mentale) et, le cas échéant, sa fabrication (scénique). Nonobstant, du fait de son hétérogénéité énonciative, graphique et stylistique, la didascalie est souvent identifiée comme l’une des principales raisons de la difficulté de lire du théâtre : elles coupent (ou couperaient) le dialogue, rompent (ou rompraient) l’illusion dramatique, refroidissent (ou refroidiraient) le lecteur, peinent (ou peineraient) à faire image, etc. lire la suite…

Scènes croisées / Cruce de escenas. Métissages de la création théâtrale. Amérique hispanique / Espagne / France. 9 et 10 avril 2015.

Nous avons souhaité organiser ce colloque afin d’explorer et d’interroger les relations que l’Art Dramatique a tissées ou révélées entre les différentes aires culturelles hispanophones (Espagne et Amérique hispanique) et la France, à la charnière entre le XXe et le XXIe siècle : comment le théâtre crée des relations artistiques, culturelles, sociales, communicationnelles mais aussi comment la mondialisation contribue à recréer le théâtre. Il sera question, d’une part, d’aborder les points de confluence entre les productions artistiques émanant des différentes identités culturelles de l’aire hispanique (y compris les composantes culturelles dites minoritaires) et, d’autre part, d’envisager leur passage et leurs traces dans le paysage culturel français.
Trois axes permettront de brosser un état des lieux de ces points de contact :
a. Mondialisation et minorités
Comment les productions théâtrales parviennent-elles à dépasser les ancrages nationaux ou locaux pour s’inscrire dans la géographie culturelle du « village global » ? Les écritures et les productions dramatiques dites minoritaires tirent-elles profit des mécanismes de circulation des formes artistiques ou, au contraire, restent-elles subordonnées aux cultures dominantes ?
b. Métissages esthétiques
Le métissage est-il source de richesse et d’innovation créative ? Peut-il engendrer des hiérarchisations esthétiques conflictuelles ? Quels sont les différents processus donnant naissance à des productions qui transcendent la « contamination » pour s’inscrire dans l’hybridité ? Les notions de « postmodernité », d’écriture « post-dramatique » ou « post-humaine » sont-elles à même de les appréhender ?
c. Diffusions 
Quels sont les différents canaux de circulation des savoir-faire liés à la création et à la pratique théâtrale (édition, traduction, réseaux, festivals, etc.). Dans quelle mesure et de quelle façon les nouvelles technologies contribuent-elles à développer les flux et les reflux de cette « culture-monde » par le biais du théâtre, dans le domaine franco-hispanique ?

Exposition « Jorge Lavelli au Festival d’Avignon », par Lenka Bokova, Conservatrice BNF-Maison Jean Vilar.
BNF antenne Maison Jean Vilar, 8 rue de Mons, du 7 avril au 27 juin 2015.

Voir les documents joints pour plus d’informations.
Scènes croisées
Programme
Flyer

Traduction et perceptions identitaires au XVIe siècle. Journée d’études 16 avril 2015

L’Institut universitaire de France et le laboratoire ICTT (Identités Culturelles Textes et Théâtralité EA 4277) organisent le 16 avril 2015 une journée d’études consacrée à la traduction au XVIe siècle. Ce siècle voit émerger de grandes entreprises de traduction des langues anciennes aux langues vernaculaires, constituées en lien avec les identités nationales, mais aussi des langues vernaculaires entre elles. Que nous disent ces traductions sur les choix politiques et culturels qui les sous-tendent ? Que nous disent-elles sur les traducteurs comme nouvelles figures d’intellectuel ? Que nous disent-elles sur la circulation des oeuvres et les échanges de pratiques ? c’est à ces questions que tente de répondre la JE.

Programme de la JE à télécharger.

Séminaire axe 2 le 24 février

1. Résumé de la prestation de Cédric Perolini, effectuée dans le cadre de la thématique sur l’Ailleurs le 28 novembre 2014:

Avec Le Spleen de Paris, Charles Baudelaire semble chercher une voie / voix esthétique qui lui permette d’échapper aux sentiers battus de la poésie traditionnelle -c’est-à-dire versifiée. Cette exploration semble se faire sur divers plans : si la tentation de l’exil géographique est réelle, chez lui, la confrontation, par l’expérience du voyage, du lieu rêvé, locus amoenus, et du lieu réel est toujours déceptive, et l’amène à chercher cette expérience de l’altérité ailleurs que dans le dépaysement. Les univers oniriques, imaginaires, renouant avec une antiquité mythique, seront alors souvent revisités, avec, pour embrayeurs, certaines figures comme celle du marginal, de l’enfant pauvre, du bohémien… Mais c’est aussi à travers l’expérimentation sur le langage lui-même -déictiques, ou langues étrangères (anglais ou latin, notamment)- que va se faire la recherche d’un mode d’expression nouveau. Si bien qu’à travers cette rhétorique du déplacement que sont allégories ou métaphores, Baudelaire part en direction d’un horizon poétique inouï, basé sur une perception du monde rénovée, renouant avec la fraîcheur de l’enfance, et invente un nouveau lecteur, maître de son parcours dans le recueil, et de sa perception poétique.

2. Dans le cadre de l’axe 2, la prochaine réunion sur la thématique de l’Ailleurs se tiendra le mardi 24 février à partir de 14h en salle 1W48. Bernard Urbani abordera le sujet avec le possible titre: « Un ailleurs endeuillé. Majorque dans Les grands cimetières sous la lune« . Par ailleurs, Maria Llombart présentera ses orientations de recherche.

La traduction littéraire comme création: appel à communications

Ci-joint, un appel à communications pour un colloque international : La traduction littéraire comme création
20-21 mai 2015, Université d’Avignon.

Below you will find a call for papers for a forthcoming International Conference: Literary translation as creation
20-21 May 2015, Université d’Avignon.

Appel à communications colloque Avignon 20-21 mai 2015

Soutenance de thèse de Lydie Toran

Lydie Toran soutiendra sa thèse de doctorat intitulée:
« Théâtralité de la mort chez Michel de Ghelderode et Jan Fabre »
le jeudi 18 décembre à 14h en salle des thèses,
devant un jury composé de

Michel Bertrand, Professeur à Aix-Marseille Université
Hélène Laplace-Claverie, Professeur à l’Université de Pau (co-directrice)
Frank Peeters, Professeur à l’Université d’Anvers
Paola Ranzini, Professeur à l’Université d’Avignon
Luk Van den Dries, Professeur à l’Université d’Anvers (co-directeur)

Soutenance de thèse de Marjorie Ambrosio

Madame Marjorie Ambrosio, soutiendra sa thèse de doctorat intitulée: « Une esthétique de la déstabilisation : poétique de la fugue dans Birds of Passage, After China, The Garden Book et The Bath Fugues de Brian Castro. »

 

le mercredi 10 décembre 2014

à partir de 14h30

à l’Université d’Avignon (salle des thèses)

Le jury est composé de Mesdames et Messieurs :

 

René Agostini, Professeur à l’Université d’Avignon

Richard Bradford, Senior Distinguished Research Fellow and Research Professor à l’Université d’Ulster (rapporteur)

Madelena Gonzalez, Professeur à l’Université d’Avignon (directeur),

Catherine Pesso-Miquel, Professeur émérite à l’Université de Lyon 2 (rapporteur)

 

 

Soutenance de thèse de Dingrong LUO le 8 décembre 2014

Dingrong LUO soutiendra sa thèse intitulée « L’impact culturel d’origine sur l’interlangue des apprenants chinois de FLE » le 8 décembre 2014 à 14h00 en salle des thèses.

Jury:
Geneviève ZARATE, professeur émérite, Institut national des langues et civilisations orientales, Paris
Daniel VÉRONIQUE, professeur, Aix-Marseille université
Elisabetta CARPITELLI, professeur, Université Stendhal, Grenoble 3
Dominique Klingler, professeur, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Anika Falkert, maître de conférences, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Patrice Brasseur (directeur de thèse), professeur émérite, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.

La soutenance est publique.