Festival SENSES 19-27 mai 2017

Du 19 au 27 mai 2017, au Théâtre des Carmes (Avignon) le Festival SENSES vous fait découvrir trois spectacles produits au sein du projet de recherche et création SENSES : »Les yeux fermés », par Stéphen Pisani, l’opéra « Il Re Cervo » par Paolo Bosisio, et « Solaris » d’après Stanislaw Lem et Andrej Tarkovskij, mise en scène de Paolo Bignamini.

Le Festival SENSES est un projet de recherche et création sur les cinq sens, qui a fait  l’objet de plusieurs travaux de recherche universitaire. Un sondage  effectué en 2013 a mis en évidence en Europe une diminution de la fréquentation des théâtres. En dépit de la crise économique, les principales causes d’une telle dynamique descendante sont imputables à un désintérêt généralisé envers les propositions que font les théâtres.

Afin d’encourager une inversion de cette tendance négative, le Festival SENSES propose des stratégies renouvelées d’élaboration des dramaturgies et des mises en scène, par la valorisation de la perception sensorielle ainsi que par la mise en valeur de la conscience critique du public.

Les trois spectacles proposés, programmés à Avignon, au Théâtre des Carmes André Benedetto, sont donc nés du dialogue scientifique, dramaturgique et artistique qui s’est noué parmi ces différents partenaires.

Le Festival SENSES ne se limite pas à Avignon et à la France. Les trois créations théâtrales sont programmées durant 15 jours en simultané sur les scènes françaises (Avignon), italiennes (Milan), et roumaines (Galati), pour 21 dates au total.

Les spectacles sont accompagnés de rencontres, débats et colloques dédiés aux thématiques traitées par le projet SENSES.

Partenaires :
Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, France – Mme Paola Ranzini, Professeur des Universités,
Università degli Studi di Milano, Italie – Mme Maddalena Mazzocut-Mis, Professeur des Universités,
ScenAperta Altomilanese Teatri di Legnano, Italie – M. Paolo Bignamini et M. Carlo Grassi,
Universitatea
Dunarea de Jos din Galati et Teatrul Muzical Nae Leonard din Galati,
Roumanie – M. Teodor Nita, Professeur des Universités et Directeur du
théâtre lyrique.

Annonce conférences Axe 1

lundi 15 mai: Gilbert Schrenck (U. de Strasbourg), « La Théâtralisation des guerres de religion » : 14 h 30. 0W33
lundi 22 mai: Pascal Debailly (U. Paris VII) « Le rire de Molière et ses modèles ».

Séminaire urbanité ICTT Axe 2 / Agorantic (Florence Bistagne et Guido Castelnuovo) 16/05/17 16h

Dans le cadre du séminaire sur l’urbanité d’ICTT (Axe 2), Florence Bistagne et Guido Castelnuovo donneront une double conférence sur les origines du concept d’urbanité, le 16 mai 2017 de 16h à 18h, dans la salle du conseil documentaire de la Bibliothèque universitaire:

Florence Bistagne (MCF ICTT/IUF): De l’Italie antique à l’Italie humaniste  : urbanité, courtoisie, politesse
Guido Castelnuovo (Professeur des Universités, CIHAM UMR 5648): Dans l’Italie des cités médiévales : urbanité, citoyenneté, politique

 

 

Colloque: Vers une anthropologie de la traduction

Vers une anthropologie de la traduction: Quelles identités pour les traducteurs ?
Statuts, métiers, différences et convergences

17-18 mai 2017

Colloque organisé par l’EA4277 ICTT (Université d’Avignon), en partenariat avec la Direction générale de la traduction de la Commission européenne, l’EA 3967 CLILLAC-ARP (Université Paris Diderot-Paris7) et l’Association française des formations universitaires aux métiers de la traduction (AFFUMT)

Pour le programme complet, cliquer ici:  Programme Colloque Vers un anthropologie de la traduction

Présentation du projet

Nous présenterons les grandes lignes du projet de recherche interdisciplinaire « Théâtre dans le Patrimoine, Patrimoine dans le Théâtre » le jeudi 6 avril à 17h en salle 1W48 et espérons vous voir nombreux.
Très cordialement,
 
Antonia Amo-Sanchez, Marie-Jeanne Galera et Sophie Gaillard.

Conférence de Paul Kaiser (historien de l’art)- Mercredi 19 avril à 17h00

Sous les pavés la plage

Les quartiers urbains comme centres d'une bohème en RDA – Berlin-Prenzlauer Berg, Leipzig-Connewitz et Dresde-Neustadt

En RDA, les codes postaux de certains quartiers sont devenus les symboles majeurs d'une contre-culture – ainsi 1058 correspondait à Berlin-Prenzlauer Berg, 7050 à Leipzig-Connewitz et 8060à Dresde-Neustadt. À partir du début des années 1970 se sont ouverts dans ces quartiers délabrés datant de l'ère wilhelminienne des espaces de désinvestissement et d'action tout à la fois. Ces lieux ont précédé l'appropriation du Prenzlauer Berg à la fin de la décennie 1970 et ont permis à des styles de vie déviant de la norme et à des formes artistiques non conformes d'essaimer.

Cette appropriation silencieuse mais durable de l'urbanisme dégradé constitue un pendant est-allemand au mouvement spectaculaire des squatts qui a débuté dans les années 1980 dans le quartier berlinois de Kreuzberg et à Hambourg et est resté jusqu'à aujourd'hui le ferment de la construction du mythe d'une culture alternative en RFA.


Conseil

Le prochain conseil d’ICTT aura lieu le jeudi 30 mars à 13h30 en 1E44 avec l’ordre du jour suivant:

Remboursements
Financement des projets
Pilotage des projets
Demande d’adhésion
Hommage à Christian Petr
Divers

Journée spéciale consacrée à Jean-Pierre Siméon – 07 avril 2017

 

©Miguel-Sanchez-Martin-RATP

Jean-Pierre Siméon, agrégé de lettres modernes, est l’auteur d’une vingtaine de recueils de poésie, mais également de romans, de livres pour la jeunesse et de pièces de théâtre pour lesquels il a obtenu de nombreux prix. Il est aujourd’hui directeur artistique du Printemps des poètes et poète associé au Théâtre National Populaire.

 

11h – Conférence de Jean-Pierre Siméon dans la salle des thèses de l’Université d’Avignon sur le thème « Poésie et théâtre »

Entrée libre, avec le concours de l’UFR-ip Arts, Lettres et Langues et du Laboratoire Identité Culturelle, Textes et Théâtralité (EA 4277)

 

 

 19h – Rencontre avec Jean-Pierre Siméon à la Maison de la Poésie d’Avignon

Entrée 7€ / 5€ pour les étudiants – Réservation conseillée au 04 90 82 90 66

Lecture de La poésie sauvera le monde, paru chez Le Passeur Editeur (extraits lus par l’auteur)

Une discussion avec l’auteur suivra

Depuis les temps immémoriaux, dans toutes les civilisations, dans toutes les cultures, orales ou écrites, il y eut des poètes au sein de la cité. Ils ont toujours fait entendre le diapason de la conscience humaine rendue à sa liberté insolvable, à son audace, à son exigence la plus haute. Quand on n’entend plus ce diapason, c’est bien la cacophonie qui règne, intellectuelle, spirituelle et morale : le symptôme d’un abandon, d’une lâcheté et, bientôt, d’une défaite.

Pour Jean-Pierre Siméon, il est urgent de restituer à notre monde sans boussole la parole des poètes, rebelle à tous les ordres éta
blis. Pas de malentendu : si la poésie n’est pas la panacée, si elle n’offre pas de solutions immédiates, elle n’en est pas moins indispensable, d’urgente nécessité même, parce que chaque poème est l’occasion, pour tous sans exception, de sortir du carcan des conformismes et consensus en tous genres, d’avoir accès à une langue insoumise qui libère les représentations du réel, bref de trouver les voies d’une insurrection de la conscience.

 

21h – Stabat Mater Furiosa, de Jean-Pierre Siméon – Maison de la Poésie d’Avignon

Entrée 15€ /10€ / 5€ pass et patch culture Avignon – Réservation conseillée au 04 90 82 90 66

Conception et jeu Charlotte Fermand, lumières de Luc Michel

Compagnie Stabat Poni

Durée 1h

« Je rêve d’un texte qui règle son compte (non pas définitivement puisqu’on n’en finit jamais, du moins, radicalement) à l’homme de guerre, cet éternel masculin. Parole d’une femme, libérée autant qu’il se peut du dolorisme que lui assignent des conventions millénaires, parole dressée en invective brutale et sans rémission face à la merde (il faut ici un mot net et absolu) du meurtre perpétuel. A d’autres le pathétique qui s’accommode de la fatalité. Je veux une parole comme l’effet d’une conscience excédée, noir précipité du malheur, de la raison et de la colère. Non pas un cri qui comble le silence sur les ruines mais qui accuse le vide. Seul l’excès d’une conscience à bout d’elle-même est à la mesure de ce défaut d’humanité qui depuis l’aube des temps donne lieu et emploi à la mâle ivresse de la tuerie. Je rêve d’une parole dont on ne se remet pas, non en raison de sa violence mais parce qu’elle porte en elle une évidence sans réplique.  » Jean-Pierre Siméon

 

Pour plus d’information et une bibliographie indicative